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Ma rencontre avec le Rituel du Hammam.

Pourquoi suis-je si heureuse de vous faire partager ma découverte du Rituel du Hammam ou Bain Oriental ?

Il y a quelques années déjà, je me suis décidée à franchir les portes de l’Europe et découvrir par moi-même les cultures diverses qui ne nous sont pas familières. Accompagnée d’un ami, nous sommes partis au Maroc retrouver sa famille. Nous avons logé chez eux, dans un quartier populaire de Marrakech.

Me voici en face des magnifiques palais de la place Jamaa El’Fna, la Palmeraie, admirant des paysages splendides, les palmiers côtoyant les neiges éternelles !

Avec beaucoup de joie, nous avons partagé les repas familiaux en toute convivialité, mangeant ensemble autour d’un même plat. Nous avons passés les nuits dans ces salons qui deviennent « chambres à coucher » quand la lune brille. Les femmes dans une pièce, les hommes dans l’autre afin que tous les invités aient une place pour dormir. Et si le temps le permettait, nous dormions aussi « à la belle étoile », sur la terrasse qui formait le toit de la maison.
 
Des instants magiques, inoubliables face à la Voie Lactée !
Tout cela m’a profondément séduite.


Quelques jours après mon arrivée, sa maman m’invita au hammam du quartier. Elle s’était occupée de tout. Je n’ai eu qu’à prendre mes habits.

Dans la rue foisonnante de passants, nous avons franchi une porte ordinaire qui s’ouvrait sur un étroit vestiaire sombre. Après avoir déposé nos effets à l'accueil, nous découvrions les lieux . C’était comme une église romane sans statues, ni décor. Trois pièces voûtées, vides, en enfilade, une pour se changer et déposer le peignoir, l’autre un peu plus chaude pour commencer les soins, puis la troisième, très chaude dans laquelle nous sommes restées le plus longtemps.

Le chauffage venait du sol, nous nous assîmes sur un petit tapis, pour nous protéger de trop de chaleur, par endroit. Tout en me donnant le savon noir, elle me montra comment l’étaler sur la peau, puis elle s’occupa de sa fille. Elle revint ensuite à moi et me rinça abondamment à l’eau tiède. Ce fut délicieux !
 
Ensuite le gommage.
J’étais couchée au sol, Fatima commença à me frotter le dos, les bras, les jambes, ainsi que tout le reste du corps avec le gant kassa. Elle m’arrosa d’eau tiède pour éloigner les desquamations, enduisit mon corps et mes cheveux de ghassoul puis repos .

De la chaleur, de l’eau, et, encore de l’eau pour rincer le ghassoul. Quel bonheur de me laisser laver comme une enfant par cette femme que je ne connaissais pas quelques jours auparavant. Ma peau est devenue douce comme jamais.


La magie s’opérait si simplement !

Dans ce grand Hammam, nous voir prendre soin les unes des autres tout simplement, avec pudeur .
Laisser tomber les masques et rester ensemble telles que nous étions, ce fut une profonde leçon d’humanité. J’ai éprouvé le sentiment inconnu d’appartenir à cette communauté de femmes, ici, dans ce quartier de Marrakech,et au delà, à celle des femmes du monde entier.

Une expérience intérieure très bouleversante! Je n’avais jamais senti cela en Europe.

Lorsque je suis sortie, au bout de trois heures, j’étais détendue et j’avais la sensation d’être renouvelée, propre de la tête aux pieds.
C’était extraordinaire d’avoir un tel résultat, avec des éléments si modestes: l’eau,la chaleur, le savon noir, le ghassoul et la présence de chacune en toute simplicité ! Quel contraste avec l’hyper-technologie qui nous entoure en Europe et nous laisse si souvent insatisfaits.

De retour à Liège, j’ai fait la rencontre de Saïda, originaire de Marrakech, qui était arrivée pour faire ses études. Mais l’amour l’a retenue ici. Consciente qu’elle détenait un trésor que nous n’avions pas chez nous, elle eut l’inspiration d’installer un bain marocain chez elle. Elle m’a initiée, passionnément et généreusement, à cet art qu’est le « rituel du hammam ».

Aujourd’hui, je suis heureuse de pouvoir à mon tour diffuser ces bienfaits, avec une grande reconnaissance. Ce rituel vient compléter et enrichir ma première pratique, le massage de bien-être.

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